Une première étude mesure l’impact des étiquettes énergétiques sur le prix de vente

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Depuis 4 ans, l’affichage de la performance énergétique des biens est obligatoire pour toutes ventes de biens immobiliers. Jusqu’à présent, aucune étude ne permettait de mesurer l’impact de l’étiquette énergétique sur le prix des biens. C’est désormais chose faite grâce à l’exploitation des bases de données notariales par l’association DINAMIC, avec le concours du Ministère de l’Egalité des Territoires et du Logement.

Cette étude a révélé des écarts significatifs dans les prix de vente de logements de qualité comparable (les maisons récentes en bon état), dont la principale différence est leur étiquette énergétique (de A à G) selon le niveau d’isolation.

Ainsi, dans le Sud-Ouest, une maison en bonne état classée G se vendra avec une décote de 28% par rapport au même logement avec une étiquette énergétique D. A l’inverse, une maison classée A ou B se vendra en moyenne 26% plus cher qu’un bien équivalent classé D.

 

Cette première enquête confirme que les passoires thermiques auront de plus en plus de mal à trouver preneur dans les années à venir.

Avec l’obligation de rentrer les données issues des DPE dans les bases de données notariales, prévue pour début 2014, des études régulières viendront très prochainement conforter ces premiers résultats.

Le rapport complet est disponible ici.