INSEE 300 000 ménages aquitains vulnérables énergétiquement

INSEE : 300 000 ménages aquitains vulnérables énergétiquement !

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En Aquitaine, 300 000 ménages sont en situation de vulnérabilité énergétique (définitions) : ils consacrent soit plus de 8 % de leur budget pour le chauffage de leur logement ou l’eau chaude sanitaire, soit plus de 4,5 % pour le carburant de leurs trajets domicile-travail, domicile étude ou l’accès aux services (santé, achats, démarches administratives).

L’Aquitaine est la quatrième région de France métropolitaine la moins touchée par la vulnérabilité énergétique : 21,1 % des ménages aquitains contre 22,2 % au niveau national. La vulnérabilité liée aux déplacements concerne 175 000 ménages (12,5 %), celle liée au logement touche 158 000 ménages (11,2 %). De surcroît, environ 37 000 ménages (2,6 %) cumulent ces deux types de vulnérabilité.

Les disparités entre départements aquitains sont fortes : la Dordogne, le Lot et-Garonne et les Landes ont des taux de vulnérabilité bien supérieurs à ceux de l’Aquitaine et de la France métropolitaine. En Dordogne et Lot-et-Garonne, les ménages sont particulièrement vulnérables pour le logement, en Dordogne et dans les Landes, ils le sont pour les déplacements.

 » Un cinquième des ménages aquitains sont dits vulnérables énergétiquement : ils consacrent soit plus de 8% de leur budget pour le chauffage ou l’eau chaude sanitaire, soit plus de 4,5% en dépenses contraintes de carburant. Certains d’entre eux, 37 000, sont vulnérables au regard de ces deux critères. La vulnérabilité liée aux déplacements touche 175 000 ménages, celle liée au logement, 158 000. Les moins de 30 ans et les seniors de 75 ans ou plus sont particulièrement concernés. La vulnérabilité énergétique se répartit inégalement sur le territoire régional : les départements de la Dordogne, de Lot-et-Garonne et des Landes sont davantage impactés. Isolement, sous-occupation du logement, ancienneté du bâti, taille du logement, coûts de certains combustibles constituent des facteurs aggravants pour les ménages. »

Adeline Béoutis, Cédric Lacour, INSEE.

Pour accéder à l’enquête complète, cliquez ici.

Lien officiel ici.

La Tribune - Février 2015 Archenergie, quand le Bâtiment va...

La Tribune – Février 2015 : Archenergie, quand le Bâtiment va…

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Dans un marché du Bâtiment en berne, Archenergie affiche une croissance de plus de 25% en 2014 avec une prévision à +50% en 2015. Si l’entreprise est jeune, elle repose sur un modèle qui devrait lui permettre de continuer à grandir vite sur un segment porteur, celui de la rénovation énergétique.

Pour lire l’article en entier, cliquez ici.

Source : Article signé Jean Philippe Dejean – La Tribune – 03/02/15

Ségolène Royal présente le projet de loi sur la Transition énergétique

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Le 18 juin 2014, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Ségolène Royal, a présenté son projet de loi sur la transition énergétique en Conseil des ministres.

Très attendu, ce projet de loi fixe plusieurs objectifs dans le domaine nucléaire, des transports mais surtout dans celui de l’énergie.

Une diminution de la consommation nergétique :

La ministre fixe comme objectif de diminuer de moitié la consommation énergétique des ménages d’ici 2050 . Autre volonté : rénover 500 000 logements par an pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Ambitieux, ce chiffre est pourtant réalisable puis que aujourd’hui 20 millions de logements sont mal isolés et peu performants en France. Une étude montre également que le montant moyen d’une facture annuelle de chauffage est de 250€ pour une maison basse consommation tandis qu’elle peut monter jusqu’à 2500€ pour une maison mal isolée.

 

Un plan d’action :

Pour les atteindre, la ministre propose un plan de 15 actions visant à accélérer la rénovation énergétique et encourager les bâtiments privés à être exemplaires, dont :

  • Allégement fiscal pour les travaux de rénovation énergétique à hauteur de 30% du montant des travaux
  • Relance de l’Eco Prêt Taux Zéro à partir du 1er Juillet 2014 afin de passer de 30 000 à 100 000 prêts par an
  • Le programme Habiter mieux de l’ANAH est complété par le Chèque énergie
  • Mise en place du tiers financeur : mode de financement pour les ménages les plus modestes. Le  remboursement sera effectué grâce aux économies d’énergie réalisées.
  •  Les règles d’urbanisme ne pourront plus faire obstacle aux travaux d’isolation des bâtiments ou d’installation de production d’énergie renouvelable
  • Toutes les rénovations lourdes sur les bâtiments devront comprendre un diagnostic énergétique et être l’occasion de travaux d’efficacité énergétique.

 

Actuellement en cours de discussion, ce projet de loi est plein de promesse pour la fin de l’année 2014 et pour l’année 2015. Rappelons également la mise en place du label Reconnu Garant de l’Environnement, qui permet aux entreprises labellisées  de faire bénéficier à leurs clients de l’éco PTZ et du Crédit d’Impôt Développement Durable.

 

L’offre globale Archenergie :

Archenergie, grâce à son approche globale de chaque projet de rénovation,possède d’ores et déjà ce label afin d’optimiser l’investissement financier de ses clients et de les accompagner dans l’ensemble des démarches administratives.

 

Suivre ici le site du gourvernement.

Une première étude mesure l’impact des étiquettes énergétiques sur le prix de vente

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Depuis 4 ans, l’affichage de la performance énergétique des biens est obligatoire pour toutes ventes de biens immobiliers. Jusqu’à présent, aucune étude ne permettait de mesurer l’impact de l’étiquette énergétique sur le prix des biens. C’est désormais chose faite grâce à l’exploitation des bases de données notariales par l’association DINAMIC, avec le concours du Ministère de l’Egalité des Territoires et du Logement.

Cette étude a révélé des écarts significatifs dans les prix de vente de logements de qualité comparable (les maisons récentes en bon état), dont la principale différence est leur étiquette énergétique (de A à G) selon le niveau d’isolation.

Ainsi, dans le Sud-Ouest, une maison en bonne état classée G se vendra avec une décote de 28% par rapport au même logement avec une étiquette énergétique D. A l’inverse, une maison classée A ou B se vendra en moyenne 26% plus cher qu’un bien équivalent classé D.

 

Cette première enquête confirme que les passoires thermiques auront de plus en plus de mal à trouver preneur dans les années à venir.

Avec l’obligation de rentrer les données issues des DPE dans les bases de données notariales, prévue pour début 2014, des études régulières viendront très prochainement conforter ces premiers résultats.

Le rapport complet est disponible ici.

Le plan de rénovation énergétique de l’habitat est lancé

Le plan de rénovation énergétique de l’habitat est lancé

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Présenté par Jean-Marc Ayrault à Arras le 19 septembre et lancé par François Hollande à l’ouverture de la Conférence environnementale le lendemain, ce plan prévoit la rénovation de 500.000 logements par an d’ici à 2017 (contre 150.000 en 2012) et la diminution de 38% des consommations énergétiques dans le secteur du BTP d’ici 2020.

Baptisé « J’éco-rénove, J’économise », ce plan a pour but d’inciter les Français à engager des travaux de rénovation énergétique dans leur logement et à les aider dans leurs démarches.

Archenergie vous accompagne dans vos travaux de rénovation énergétique et dans l’obtention des aides associées.

 

Les aides annoncées :
Pour aider les ménages à se lancer dans ses travaux, une prime de rénovation énergétique a été mise en place. Elle s’élève à 1 350 € et est accordée sous certaines conditions de revenu (voir tableau ci-dessous). Selon le gouvernement, deux tiers des Français seraient éligibles à cette aide. Cette prime peut aller jusqu’à 3 000 € pour les ménages les plus modestes et sera également cumulable avec l’éco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôt développement durable. L’Etat prévoit le versement de 95.000 primes d’ici à 2015, soit une enveloppe de 135 millions d’Euros.

Pour les ménages modestes, le plafond de ressources ouvrant droit aux aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a été relevé : 26 000 € pour un couple sans enfant en province contre 17 000 € auparavant, par exemple.
Autre annonce : la TVA pour les travaux d’économies d’énergie sera de 5% au lieu des 10% initialement prévus.

Une augmentation de 8,5% des tarifs du gaz sur les 10 premiers mois de l’année

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Le gouvernement français va limiter à 2% la hausse des tarifs du gaz pour les particuliers au 1er octobre, bien moins que ce que demandait GDF Suez, mais trahissant selon une association de consommateur sa promesse qu’ils n’augmenteraient pas plus vite que l’inflation.

Cette hausse de 2%, alors que GDF Suez demandait 7%, « vise à protéger le pouvoir d’achat des Français », ont indiqué dans un communiqué commun le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, et sa collègue Delphine Batho (Ecologie et Energie).

Comme le prévoit la réglementation, un projet d’arrêté en ce sens a été soumis pour avis à la Commission de régulation de l’énergie (CRE), avant d’être publié au Journal officiel.

GDF « prend acte »

Cette décision n’est pas une surprise. Delphine Batho avait affirmé la semaine dernière qu’il était hors de question d’accéder à la demande de GDF Suez. Le groupe gazier a simplement indiqué qu’il « prenait acte » de la nouvelle. Le gouvernement n’a pas précisé quelle hausse s’appliquera aux autres types de clients (industriels, PME…).

Les prix du gaz vont ainsi augmenter de 2% pour la deuxième fois en trois mois pour les ménages, après une hausse identique le 20 juillet, et une autre de 4,4% appliquée par l’ancienne majorité UMP en janvier.

Même si c’est moins que ce qu’exigeait GDF Suez, cela dépasse la règle fixée par le Premier ministre,Jean-Marc Ayrault, qui avait dit cet été vouloir limiter la hausse du gaz et de l’électricité au niveau de l’inflation, soit autour de 2% sur un an.

« Il n’est pas question d’augmenter le prix du gaz plus que de l’inflation », avait dit le chef du gouvernement au JT de TF1 le 4 juillet.

Thierry Saniez, délégué général de la CLCV, a fait part de sa « surprise » et de son « mécontentement », jugeant cette annonce contraire à l’engagement du chef du gouvernement.

« Sur les 10 premiers mois de l’année, c’est une augmentation de 8,5% des tarifs pour les 7 millions de ménages qui se chauffent au gaz », ce qui est « totalement injuste socialement », s’agissant d’un service « essentiel », a-t-il déclaré.

Les concurrents de GDF Suez, qui estiment que la modération des tarifs de l’opérateur historique les empêche de se développer, sont également très remontés.

« Cette décision est inacceptable. C’est nettement moins que la réalité des coûts d’approvisionnement de GDF Suez, or le Conseil d’Etat a rappelé que les tarifs doivent suivre les coûts », a dit Fabien Choné, directeur général délégué de Poweo Direct Energie et également président de l’Anode, association qui regroupe des concurrents de l’ex-Gaz de France.

L’Anode avait déjà prévenu cet été qu’elle pourrait engager un recours devant le Conseil d’Etat si le gouvernement persistait à limiter l’augmentation des tarifs de GDF Suez.

GDF Suez avait réclamé ce mois-ci aux pouvoirs publics une hausse de 7% de ses tarifs au 1er octobre, pour compenser ses coûts d’approvisionnement, relançant son conflit avec le gouvernement, qui avait déjà limité leur progression à 2% cet été, soit moins que ce que le groupe demandait.

La CRE avait estimé cet été que la hausse de 2% intervenue en juillet ne permettait pas de couvrir intégralement les coûts de GDF Suez, et risque d’aboutir aux mêmes conclusions pour la hausse d’octobre.

Le gouvernement a rappelé son soutien au projet du député socialiste François Brottes, qui vise à instaurer un tarif progressif de l’électricité et du gaz. Ce tarif progressif, qui ne sera pas mis en place avant fin 2013/début 2014, sera précédé de l’extension des bénéficiaires des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz, qui passeront de 1 à 4 millions de foyers (soit 8 millions de personnes).

En outre, pour sortir de ces bras de fer récurrents avec GDF, la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a annoncé que le gouvernement entendait réformer les règles des tarifs du gaz, sans plus de précisions à ce stade.

Le gouvernement a été bien à la peine sur les dossiers énergétiques depuis son arrivée au pouvoir, devant forcer les industriels du carburant à baisser leurs prix. Les prix de l’électricité ont augmenté de 2% en juillet.

Source: Nouvel Obs